• ECONOMIE : MODELES INOPERANTS, MANIPULATIONS, SCENARISATIONS : le principal étant de raconter des histoires et de nous prendre comme "acteurs"... ou marionnettes...

    LIEN VERS LA BIBLIOGRAPHIE DE CETTE RUBRIQUE

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    13 OCTOBRE 2014 : "Lorsque les cons voleront tu seras chef d'escadrille".... Les cons ne volent pas, mais Jean Tirole est prix Nobel d'économie :

    extrait Médiapart :

    "Jean Tirole, prix Nobel des «imposteurs de l’économie»

    |  Par Laurent Mauduit

    Le Nobel a été attribué lundi au président et fondateur de l’École d’économie de Toulouse, l'un des principaux promoteurs en France de l'OPA de la finance sur l'enseignement et la recherche économique à l'université.

    C’est, sans grande surprise, un concert de louanges qui a accueilli l’attribution du « prix de la Banque de Suède en sciences économiques en l’honneur d’Alfred Nobel » - improprement appelé prix Nobel d’économie - au Français Jean Tirole. Du ministre de l’économie, Emmanuel Macron, jusqu’à Jacques Attali, en passant par Najat Vallaud-Belkacem ou encore Valérie Pécresse, ce sont des applaudissements venus de tous les horizons qui ont salué le président et fondateur de l’École d’économie de Toulouse, par ailleurs professeur invité au célèbre Massachusetts Institute of Technology (MIT).

    Jean Tirole.Jean Tirole. © (dr)

    Avant de se laisser emporter par cet unanimisme émouvant et un tantinet franchouillard, mieux vaut savoir qui est l’heureux récipiendaire de cette récompense planétaire. Car le personnage suscite aussi beaucoup de controverses. Il est même celui qui a le plus contribué, en France, à l’OPA du monde de la finance et de l’assurance sur la recherche économique de pointe. Il est, dans notre pays, l’une des figures les plus connues de cette catégorie d’experts que j’avais baptisés dans un livre publié en avril 2012, les Imposteurs de l’économie (Éditions Pocket), dont Mediapart avait publié les bonnes feuilles (lire L’OPA de la finance sur la recherche économique). Et il n'y a guère que l'association Attac qui s'en soit souvenu, lundi, en publiant un communiqué à contre-courant : « Alors qu’un déluge de commentaires élogieux en forme de « cocoricos » se propage dans les médias, Attac déplore ce choix qui s’inscrit dans la lignée des prix attribués à Hayek, Friedman et autres économistes néolibéraux en grande partie responsables de la crise actuelle ».

    Certes, tout cela ne transparaît nullement dans le communiqué officiel annonçant l’honneur fait à l’économiste français. Le jury du Nobel s’y est seulement borné à souligner qu’il entendait récompenser Jean Tirole pour son « analyse de la puissance du marché et de la régulation ». « Jean Tirole est l'un des économistes les plus influents de notre époque. Il est l'auteur de contributions théoriques importantes dans un grand nombre de domaines, mais a surtout clarifié la manière de comprendre et réguler les secteurs comptant quelques entreprises puissantes. (…) La meilleure régulation ou politique en matière de concurrence doit (…) être soigneusement adaptée aux conditions spécifiques de chaque secteur. Dans une série d'articles et de livres, Jean Tirole a présenté un cadre général pour concevoir de telles politiques et l'a appliqué à un certain nombre de secteurs, qui vont des télécoms à la banque », lit-on encore dans ce communiqué.

    Dans la communauté des économistes français, la nouvelle risque pourtant d’être accueillie avec beaucoup plus de réserves. D’abord, parce que le jury du Nobel d’économie a pris la détestable habitude depuis plus de deux décennies de ne récompenser, à l'exception de Paul Krugman en 2008, qu’un seul courant de pensée, celui du néolibéralisme. Or l’économie n’est pas une science exacte mais une branche des sciences sociales, c’est-à-dire une discipline dont la richesse dépend du pluralisme de ses approches. Avec Jean Tirole, la détestable habitude se prolonge encore une année de plus.

    Il y a une autre explication à la déception que ressentiront beaucoup d’économistes, qui tient à la personnalité même du récipiendaire. Car Jean Tirole est à l’origine – et toujours à la direction – de l’École d’économie de Toulouse, qui est la tête de pont au sein de l’université française des courants de pensée libéraux ou ultralibéraux en économie. Plus que cela ! C’est lui, effectivement, qui a joué les précurseurs pour inviter le monde de la finance à sponsoriser la recherche économique.

    Dans ce livre sur Les Imposteurs de l’économie, je m’étais certes intéressé à beaucoup d’autres économistes que lui. J’avais surtout cherché à montrer comment la crise financière avait suscité aux États-Unis un large débat public, alimenté notamment par le documentaire Inside Job, sur l’honnêteté et l’indépendance des économistes. Mais j’observais qu’en France, aucune enquête sérieuse n’avait encore eu lieu sur le même sujet (lire ici mon billet de blog).

    En m’appuyant sur des premiers travaux, notamment ceux de l’économiste Jean Gadrey, j’avais cherché à établir la liste des économistes français qui arguent de leur qualité d’universitaire pour monopoliser les débats publics, notamment sur les plateaux de télévision, mais qui cachent le plus souvent qu’ils siègent dans des conseils d’administration de grandes banques, de compagnies d’assurance –ce qui est interdit par la loi –, ou alors qui mènent des missions rémunérées par elles –,ce qui est également interdit par la loi si l’intéressé n’en formule pas la demande auprès de son autorité hiérarchique. Dans cette enquête, je me suis donc attardé sur des personnalités telles que Daniel Cohen,  Jean-Paul Fitoussi, Jean-Hervé Lorenzi ou encore Olivier Pastré et leurs amis du Cercle des économistes (de la pensée unique !).

    En somme, je m’étais appliqué à établir que le monde de la finance avait lancé une OPA sur le monde des économistes et que certains d’entre eux y avaient cédé, en devenant peu ou prou lobbyistes au profit de leurs discrets employeurs.

    Pour bien souligner la gravité de cette évolution, je m’étais aussi appliqué à établir que le monde de la finance avait lancé une véritable OPA sur l’ensemble du secteur de la recherche économique de pointe en France et notamment sur les pôles d'excellence à l'Université. Et c’est la raison pour laquelle je m’étais alors intéressé à Jean Tirole. Voici donc ce que j’écrivais dans Les Imposteurs de l’économie sur l’École d’économie de Toulouse et, par contraste, sur sa grande rivale, l’École d’économie de Paris. Cela ne permet pas de cerner les travaux personnels de Jean Tirole. Mais avec le recul, c’est utile pour quiconque veut comprendre l’importance qu’il a acquise dans le monde de l’enseignement et de la recherche économique en France.

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    C’est peu dire en effet que le monde de l’économie, et donc celui de l’enseignement et de l’Université vivent depuis quelques années une sorte d’épidémie, comme si un virus s’était propagé dans l’ensemble des secteurs de l’Université chargés de l’enseignement de l’économie – ces secteurs qui paraissaient précisément le plus protégés de ces funestes évolutions pour n’obéir qu’à une seule logique, celle de la recherche et du savoir. Ce n’est pas le virus des « subprimes », mais c’est tout comme. Par commodité, appelons-le le « virus Tirole ».

    Dans la galaxie de l’Université, l’économiste Jean Tirole occupe une place à part. Avec Jean-Jacques Laffont (1947-2004), qui jouissait d’une grande notoriété pour ses travaux sur la théorie des incitations et de la régulation, il est à l’origine de l’École d’économie de Toulouse – la célèbre Toulouse School of Economics (TSE) – qui est indéniablement l’une des très grandes réussites françaises, avec l’École d’économie de Paris (PSE).

    Grand spécialiste de l’économie industrielle, récipiendaire de la médaille d’or du CNRS, Jean Tirole est l’un des plus grands économistes français, l’un des plus talentueux. Mais disons-le franchement, c’est aussi l’un des plus inquiétants, car c’est lui, à Toulouse, qui a fait entrer le plus spectaculairement le loup dans la bergerie, ou plutôt la finance dans le monde de l’Université. Il a donné l’exemple, que d’autres universités ont suivi. Ce qui est à l’origine d’une véritable implosion de l’enseignement de l’économie et de la recherche."

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    28 JUIN 2013 - APRES LES ACCORDS SCELERATS DE LA "DEREGLEMENTATION" mondialisée, à l'insu des peuples, dans les années 1990, le saccage continue, avec la même incapacité d'analyse  d'un gouvernement soit-disant de gauche. Une preuve supplémentaire que les socialistes ne sont plus de gauche depuis longtemps. Plutôt de vils laquais du capitalisme fou et de la finance assassine, avec lesquels il n'est pourtant et absolument plus possible de composer !!!

    Très bonne analyse de Raoul Marc Jennar :

    Marché transatlantique : les enfumages du gouvernement PS-EELV

    extrait :"

    l) le texte du Ministère du Commerce se termine par une dernière contre-vérité : « le mandat de négociations sera transmis au Parlement ». Il est spécifiquement indiqué que le texte du mandat est destiné à une circulation restreinte et qu’il est confidentiel. Le Parlement européen ne le recevra pas. Si le Gouvernement français le communique à l’Assemblée nationale et au Sénat, il enfreindra les règles de sécurité du Conseil européen des ministres. Si néanmoins, ce dont on se réjouirait, il procédait à cette diffusion aux élus de la Nation, il est faux d’affirmer, comme le fait le Ministère du Commerce, que « les Parlementaires pourront exercer leur devoir de vigilance durant le déroulement des négociations », car rien n’est prévu dans le mandat qui oblige la Commission européenne à faire rapport sur l’état d’avancement des négociations au Parlement européen et encore moins aux parlements nationaux. Ce n’est qu’à l’issue des négociations que le Parlement européen et les parlements nationaux seront saisis de l’accord intervenu et qu’ils auront à l’approuver ou à le rejeter.

    On s’en rend compte, une très mauvaise cause est défendue de très mauvaise manière. Jamais la France n’aurait du accepter le principe même de ces négociations. Elle n’aurait pas été la seule. Car il est fini le temps où les illusions du libre-échange intégral emportaient l’adhésion de tous. La bataille des idées change de camp. Les opprimés du capitalisme se lèvent de plus en plus nombreux pour dénoncer un système qui exploite les humains et la planète.

    Raoul Marc Jennar"

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    29 JANVIER 2013 - L'ISLANDE GAGNE CONTRE BRUXELLES : ça, c'est du lourd, sans grande publicité d'ailleurs, des fois que ça nous donne des idées !

    Adage du sytème filou-financier dont les traders et les boursicoteurs se font le relai :

    Les profits sont privés, les pertes nationalisées :
    Face : je gagne, pile : tu perds.
    Faites vos jeux, rien ne va plus...

    ECONOMIE : MODELES INOPERANTS, MANIPULATIONS, SCENARISATIONS : le principal étant de raconter des histoires et de nous prendre comme "acteurs"... ou marionnettes..."...L’Islande évite d’éventuelles poursuites financières de Londres et La Haye.

    Pour les quelque 320.000 citoyens islandais, le jugement rendu hier à Luxembourg est une belle victoire. Le tribunal de l’Association européenne de libre-échange (Aele) a totalement dédouané le pays de toute infraction aux règles sur les garanties des dépôts bancaires comme des accusations de discrimination entre épargnants nationaux et étrangers. La Commission européenne poursuivait Reykjavik, en estimant qu’il n’aurait pas dû refuser de rembourser jusqu’à 20.000 euros par compte de Icesave, une banque Internet implantée aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne, mais détenue par la plus grande banque privée du pays, Landbanski.

    Procédure harmonisée

    Les citoyens islandais, qui se sont mobilisés à fond pendant deux ans et ont rejeté, par deux référendums, les compromis de remboursement négociés entre leur gouvernement et ceux de Londres et de La Haye, sont enfin confortés dans leur analyse : rien n’indiquait en 2008 que le contribuable devait être appelé à payer les pots cassés de la faillite d’une banque privée. La cour a estimé, hier, que l’Islande avait bien créé un fonds de garantie des dépôts conforme au droit européen, lequel ne prévoyait rien en cas de crise systémique. Or, en 2008, c’est l’ensemble du secteur bancaire islandais qui s’est effondré.

    La Commission européenne se montre assez mauvaise perdante, et prétend que les déposants doivent être assurés quoi qu’il arrive, même en cas de crise systémique. Il lui faudra se pencher sur la question, alors que les négociations sur l’harmonisation des systèmes européens de garantie des dépôts sont toujours en cours. Actuellement, 13 pays sur 27 ont des fonds dotés à hauteur d’environ 1 % des encours bancaires, le montant des dépôts garantis ayant été relevé en 2010 à 100.000 euros par compte. Mais, en cas de crise grave, ces fonds seront insuffisants et c’est pourquoi les Européens ont promis de légiférer cette année sur une procédure harmonisée de prévention des faillites bancaires.

    Cette décision va, en tout cas, donner des arguments à l’Islande pour renégocier sa dette bancaire avec les Européens. A Reykjavik, le gouvernement se réjouit : « L’affaire Icesave n’est plus un obstacle à une reprise économique du pays. » Il a répété que la liquidation des actifs de Landbanski permettra de toute façon de rembourser Londres et La Haye qui avaient à l’époque remboursé les déposants d’Icesave..."

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/...

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    BONNE ANNEE 2013 : Le cadeau des "experts" de Bercy aux riches :

    Décidément, il n'y a que les classes moyennes que l'on puisse traire en paix....

    PERIPETIES D'UNE CRISE QUI N'EN EST PAS UNE POUR TOUT LE MONDE : le "libéralisme", ou l'art de nous faire prendre les vessies de cochon pour des lanternes

    ..."Comment les ministères du budget et des finances ont-ils pu commettre une telle erreur ? Depuis l’annonce de la censure par le Conseil constitutionnel de la taxe à 75 % sur les revenus de plus de un million d’euros, les questions, mêlées parfois de soupçons, n’en finissent pas de surgir de tous côtés.

    Car la bourde commise par le gouvernement sur une des mesures emblématiques de la campagne présidentielle de François Hollande est monumentale. Sans rendre une jurisprudence sur le niveau confiscatoire ou non de la taxe sur les hauts revenus, comme l’espéraient la droite et le patronat, le Conseil constitutionnel s’est contenté de s’arrêter juste au premier niveau de lecture : l’égalité devant l’impôt"...

     

     

     

     

     

     

     

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    20 NOVEMBRE 2012 : HISTOIRE BELGE : à qui profite la dette ? Hein ? Je vous le demande ...

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    Ah oui, mais en mai 2012, les français ont voté pour un président socialiste, afin de privilégier l'humain, ne plus se plier à la loi des marchés financiers, repenser les "équilibres" économiques, envisager un avenir plus écologiste avec des alternatives énergétiques...

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    14 NOVEMBRE 2012 : LENDEMAIN D'UNE CONFERENCE DE PRESSE PRESIDENTIELLE AFFLIGEANTE

                            & JOUR DE GREVE GENERALE INTERNATIONALE

    C'était entendu : les voix qui avaient porté Hollande au pouvoir ne désignaient pas un candidat révolutionnaire. Juste un type un petit peu plus poli que son prédécesseur, un as de la consensualité, un président qui manifesterait un tout petit peu plus de respect à l'égard du con-citoyen de base. Faut tout de même les avaler les pilules et les couleuvres depuis six mois ! Il faut surtout constater ce que nous prédisions : la sociale-démocratie n'a ni les moyens ni la volonté de s'attaquer à la finance, aux lobbies, aux bandits pétroliers et gaziers, aux grands patrons, aux actionnaires et aux détenteurs d'intérêts en tous genres, dès lors que ce sont des GROS intérêts.

     Dire qu'Hollande est dans le renoncement implique que l'on manquait de la moindre once de clairvoyance. Pour ce qui me concerne, je m'avoue affligée, tout autant qu'il m'était arrivé de secréter quelques petits espoirs : il va ECOUTER les masses laborieures et/ou chômeuses,  il va les ENTENDRE, peut-être même saura-t-il tenir compte de la part d'électorat de J L Mélenchon à l'origine de sa victoire.... Bon, ben voilà : fini de rêver, même en secret !

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    13 SEPTEMBRE 2012 - AVIS ; MANIFESTATIONS DANS TOUTE LA FRANCE LE 30 SEPTEMBRE 2012

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    Thomas Coutrot, co-président d'Attac France, répond à la question, "Pourquoi faut-il aller manifester à Paris le 30 septembre, 2012?"

     

     

     

     

     

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    5 SEPTEMBRE : Le film sur arte : "GOLDMAN SACHS, la banque qui dirige le monde", mon avis sur ce "documentaire" :

    J'ai ressenti un certain malaise tout au long du film. Jusqu'à être gagnée par le sentiment qu'il était contre-productif. Entendons-nous bien : conçu pour et diffusé à la télévision, il se devait d'être clair, pédagogique, éviter les effets dramatisants (les interviewés qui grimpent des marches en contre-jour sur une musique de thriller américain) et se concentrer sur son sujet. Je crains que le néophyte ait ressenti, à part une colère sourde, un ressentiment, voire une impuissance vis-à-vis de ceux qui agissent et fracassent sans état d'âme les vies de populations entières, ressenti disais-je un manque d'explications, de relations entre les causes et les effets, de façon qu'il se sente INFORME et fondé à prendre des décisions en tant que citoyen...

    Par exemple, la notion de parier contre un produit, miser à la baisse, méritait sans nul doute une explication plus claire que les deux ou trois phrases lapidaires sensées éclairer le pellerin. Ces pratiques honteuses, énormes, dignes de vulgaires prédateurs, méritent bien qu'on en démonte clairement et définitivement les rouages. Sinon, le risque est grand de se voir rangé dans les complotistes, une fois de plus...

    ==>> Amis, il est possible de recouper les informations contenues dans ce docu, c'est vérifiable, explicable et nous devons trouver le moyen de mettre fin à ce système. De nombreux éléments sur cette page contiennent des explications plus étayées, n'hésitez pas, surfez, cliquez :-)

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    31 AOUT 2012 - LE 4 SEPTEMBRE, ARTE ENVOIE DU LOURD :

    Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde, Un documentaire de Jérôme Fritel et Marc Roche, à voir sur ARTE le mardi 4 septembre à 20.40 et sur ARTE.tv gratuitement jusqu'au mardi 11 septembre 2012.

    PERIPETIES D'UNE CRISE QUI N'EN EST PAS UNE POUR TOUT LE MONDE : le "libéralisme", ou l'art de nous faire prendre les vessies de cochon pour des lanternesAprès "Inside Job" et d'autres, un nouveau petit pavé dans la grande mare insolente :

    ..."Un empire invisible. Plus qu’une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d’euros d’actifs, soit deux fois le budget de la France. Un empire de l’argent sur lequel le soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino, pariant sur tout et n’importe quoi pour engranger toujours plus de profits. Grâce à son réseau d’influence unique au monde et son armée de 30.000 moines banquiers, Goldman Sachs a su profiter de ces cinq années de crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l’impunité des justices américaines et européennes.

    Ce documentaire de Marc Roche, journaliste spécialisé au Monde, auteur du best-seller La Banque, et de Jérôme Fritel, est une plongée au cœur de ce pouvoir qui ne reconnaît aucune frontière, ni aucune limite et menace directement les démocraties. Les témoignages, à visage découvert, d’anciens salariés de Goldman Sachs, de banquiers concurrents, de régulateurs, de leaders politiques, d’économistes et de journalistes spécialisés dévoilent pour la première fois la toute puissance financière et politique de "la banque qui dirige le monde"...PERIPETIES D'UNE CRISE QUI N'EN EST PAS UNE POUR TOUT LE MONDE : le "libéralisme", ou l'art de nous faire prendre les vessies de cochon pour des lanternes

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    25 AOUT 2012 - UNE POLITIQUE DE GAUCHE, VITE !!!!!  Les dettes publiques, facteurs de crises économiques, ne sont pas le résultat des politiques sociales ou d'un "coût élevé du travail " : elles sont le résultat d'un système économique au service des banquiers et des pétroliers !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    lienemann.jpg

    ..." Invitée de France Info, la sénatrice socialiste Marie-Noëlle Lienemann a confirmé qu'elle ne voterait pas le "Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance". Elle estime qu'un "petit endettement n'est pas un drame en soi" et que ce pacte budgétaire se traduira par "l'austérité à vie". Elle se dit également convaincue que la majorité du peuple de gauche "n'est pas favorable" à ce texte.

    "Non seulement vous avez cette politique, mais pour l'atteindre, il y a une  philosophie politique. On ne vous dit pas (qu'il faut) prélever sur les riches ni taxer les multinationales. On vous dit que pour avoir cet équilibre budgétaire, on réduit la protection sociale, la voilure de l'Etat...Tout cela me parait d'un grand danger, c'est l'austérité à vie" a estimé Marie-Noëlle Lienemann qui se situe à l'aile gauche du PS.

    Elle pense qu'elle ne sera pas la seule au Parti socialiste à ne pas voter ce texte, "on est très nombreux à ne pas vouloir l'approuver". Et que le peuple de gauche qu'il "ne faudrait pas décevoir" est opposé à ce pacte budgétaire. Marie-Noëlle Lienemann ne craint pas de sanctions politiques de la parti du PS.

    Et elle explique qu'elle "ne veux absolument pas nuire au succès de François Hollande et de son gouvernement. La gauche doit réussir. Mais mon intime conviction, c'est qu'on est en train de refaire des erreurs commises par le passé. Je suis persuadée que la défaite de Lionel Jospin tient pour une part à l'acceptation du traité d'Amsterdam. Nous serons bridés dans notre croissance... La situation s'est détériorée... " affirme Marie-Noëlle Lienemann qui dénonce une "stratégie débile d'austérité généralisée..."

    Mon commentaire : une bonne volonté évidente, une incapacité pathétique à remettre en questions les fondamentaux éronnés : les dettes publiques sont ILLEGITIMES, elles doivent être annulées ; quant aux modes de financement des états et leurs relations avec les organismes financiers, tout est à revoir. MAIS C'EST POSSIBLE !!!!

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    Face à l’aveuglement récurrent des décideurs économiques de l’Union Européenne, les économistes atterrés commencent un cycle de vidéos pour décrypter les enjeux économiques auxquels font face les citoyens européens actuellement ainsi qu'un Abécédaire Atterré.

    PERIPETIES D'UNE CRISE QUI N'EN EST PAS UNE POUR TOUT LE MONDE : le "libéralisme", ou l'art de nous faire prendre les vessies de cochon pour des lanternesDans les médias

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    18 JUILLET 2012 - LE PACTE DE CROISSANCE DE NOTRE BON PRESIDENT HOLLANDE : CE QUE LE CAC, LES ECONOMISTES ATTERRES ET AUTRES FIGURES  EN PENSENT :

    Interview avec Mathieu Magnaudeix (MEDIAPART) de Thomas Coutrot, économiste, coprésident d'Attac et animateur du Collectif pour l'audit citoyen de la dette publique, le “CAC”. Le “CAC” regroupe des syndicats (FSU, Solidaires, des fédérations CGT, etc.), des associations (Agir ensemble contre le chômage, Emmaüs International, Ligue des Droits de l’Homme, le Réseau Education Populaire, etc.) ou encore les Économistes Atterrés. À rebours de l'orthodoxie économique, le collectif milite pour un « débat démocratique sur la dette », qui s'élève aujourd'hui à 1.700 milliards d'euros.

    Le 2 juillet, jour où la Cour des Comptes révélait son audit sur les finances publiques, le CAC publiait un « contre-audit », intitulé « Que savons-nous aujourd’hui sur la dette publique en France ? » (cliquer ici pour le télécharger au format .pdf) ... LIRE LE TEXTE INTEGRAL DE L'ENTRETIEN.

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    2 JUIN 2012 - LEUR DETTE / NOTRE DEMOCRATIE :

    PERIPETIES D'UNE CRISE QUI N'EN ETAIT PAS UNE POUR TOUT LE MONDE : le "libéralisme", ou l'art de nous faire prendre les vessies de cochon pour des lanternes

    Interview dEric Toussaint par Latifa Madani : "...Qu’ont en commun la thérapie de choc soumise à l’Amérique latine dans les années 1980-1990 et la situation actuelle de l’Europe ?
    Même si quelques différences existent, elles ont de nombreux points communs. L’éclatement de la crise de la dette en Amérique latine a eu lieu en 1982, 25 ans avant celui de la crise bancaire privée aux Etats-Unis et en Europe en 2007-2008, qui s’est transformée à partir de 2010 en une crise de la dette souveraine causée notamment par la socialisation des pertes des banques privées |1| et par la réduction des recettes fiscales provoquée par la crise. Dans les deux cas, plusieurs années après l’éclatement de la crise, les créanciers privés et leurs représentants réussissent à dicter leurs conditionnalités aux gouvernements. Après leurs agissements irresponsables et leurs investissements hasardeux, les grands créanciers réussissent à faire payer le coût de leur crise aux populations. Ils ont fait pression pour que soient mises en place des politiques brutales d’austérité qui se traduisent par une réduction des dépenses publiques et du pouvoir d’achat de la population. Cela conduit les économies à une situation de récession permanente. Il a fallu plus d’une quinzaine d’années à la plupart des peuples d’Amérique du Sud (Venezuela, Equateur, Bolivie, Argentine, et dans une moindre mesure Brésil) pour se débarrasser des politiques néolibérales. J’espère que les peuples d’Europe mettront moins de temps pour suivre cette voie..."

    "... Les Huit propositions urgentes du CADTM pour une autre Europe
    1. Réaliser un audit de la dette publique afin d’annuler la partie illégitime
    2. Stopper les plans d’austérité, ils sont injustes et approfondissent la crise
    3. Instaurer une véritable justice fiscale européenne et une juste redistribution de la richesse. Interdire les transactions avec les paradis judiciaires et fiscaux. Lutter contre la fraude fiscale massive des grandes entreprises et des plus riches
    4. Remettre au pas les marchés financiers, notamment par la création d’un registre des propriétaires de titres, par l’interdiction des ventes à découvert et de la spéculation dans une série de domaines. Créer une agence publique européenne de notation
    5. Transférer sous contrôle citoyen les banques au secteur public
    6. Socialiser les nombreuses entreprises et services privatisés depuis 1980
    7. Réduire radicalement le temps de travail pour créer des emplois tout en augmentant les salaires et les retraites
    8. Refonder démocratiquement une autre Union européenne basée sur la solidarité

    Que pensez vous des propositions du Front de gauche et de la dynamique qu’il porte ?
    Si le Front de gauche poursuit une politique de mobilisation notamment en faveur d’un audit de la dette publique de la France en vue d’éliminer sa partie illégitime, il fera avancer le combat pour de véritables alternatives. Nous avons besoin d’une union de toutes les forces de gauche favorables à un tournant anti-néolibéral radical. La participation massive aux meetings et rassemblements convoqués par le Front de gauche lors de la campagne présidentielle indique que nombreux sont ceux et celles qui sont disposés à soutenir ou agir pour un changement radical. C’est encourageant. Maintenant, il faut poursuivre ce combat au-delà des échéances électorales..."

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    24 MAI 2012 - L'EUROPE AU SECOURS DE L'EUROPE HA HA HA...

     NOUS SOMMES TOUS DES GRECS !!!

     PERIPETIES D'UNE CRISE QUI N'EN ETAIT PAS UNE POUR TOUT LE MONDE : le "libéralisme", ou l'art de nous faire prendre les vessies de cochon pour des lanternesLe résultat de vingt ans d'aveuglement
    "...L’Europe n’est pas menacée par des Grecs qu’il faudrait punir, mais par les dirigeants, responsables irresponsables, qui la conduisent dans une impasse. De ce point de vue, comme le souligne une tribune récente sur Mediapart, la Grèce est « un laboratoire pour l’Europe », celui où s’expérimentent de supposées sorties de crise qui n’ont d’autre logique que de préserver avant tout les intérêts des minorités privilégiées et des classes dominantes.  

    Faut-il, par exemple, rappeler à l’éditorialiste directeur du Monde que les mesures imposées à la Grèce par le Mémorandum épargnent l’Eglise orthodoxe, plus grand propriétaire financier du pays, ménagent banquiers et armateurs, malgré leur responsabilité dans les fraudes et évasions fiscales, ou maintiennent des dépenses militaires inconsidérées qui enrichissent les pays européens fournisseurs, parmi lesquels, au premier rang, l’Allemagne et la France ?..."

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    PERIPETIES D'UNE CRISE QUI N'EN ETAIT PAS UNE POUR TOUT LE MONDE : le "libéralisme", ou l'art de nous faire prendre les vessies de cochon pour des lanternesl'état et les banques : les dessous d'un hold-up historique

    VIDEO A VOIR ABSOLUMENT et dans son intégralité

     Une double conférence par Myret Zaki et Étienne Chouard, qui raconte très bien comment la «crise» européenne a été provoquée — après la crise des subprimes américains — par les spéculateurs (dans leur intérêt naturellement) et comment tournent très mal nos «démocraties représentatives», notamment depuis qu’elles ont abandonné leur souveraineté monétaire au profit des marchés. Et le bouillonnant Étienne Chouard de prolonger avec des propositions politiques concrètes

    Documentation complémentaire sur le site du NPA

    Explications sur la Loi de 1973 sous Pompidou : comment on a remis les clés de la boutique aux financiers...

     

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                                                          PERIPETIES D'UNE CRISE QUI N'EN ETAIT PAS UNE POUR TOUT LE MONDE : le "libéralisme", ou l'art de nous faire prendre les vessies de cochon pour des lanternes  

    Mon commentaire : le terme d'état-providence est un terme scélérat : un ouvrier qui se crève le cul et a droit à une couverture sociale,  quelques prestations pour l'aider à survivre, une sécurité de l'emploi, ne serait pas quelqu'un à qui l'on aurait fait un énorme cadeau !!! Le terme d'état-providence est une expression épouvantablement culpabilisatrice que je dénonce avec vigueur.

     

    extraits :

    "...Depuis 1973, l'endettement ne vient pas de l'augmentation des dépenses pour aider les pauvres, il vient de la diminution de la contribution des riches..."

     

     

     

     

     La page précédente "la folle économie expliquée à tout le monde", qui traitait d'économie et tentait de présenter des analyses sur les "crises" économiques et qui reprenait également l'histoire de l'économie libérale depuis 1945, a été VIDEE en cours de saisie à plusieurs reprises, j'ai donc changé le titre de cette page... Je "recharge"  petit à petit ce qui était en dessous de ces lignes...

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    17 MAI 2012 - LES DETTES ILLEGITIMES, émission "la dette ou la vie"

    PERIPETIES D'UNE CRISE QUI N'EN ETAIT PAS UNE POUR TOUT LE MONDE : le "libéralisme", ou l'art de nous faire prendre les vessies de cochon pour des lanternes 

    D’où vient la dette ? A-t-elle été contractée dans l’intérêt général ? Peut-on alléger le fardeau de la dette sans appauvrir les peuples ?
    En France le service de la dette est le premier budget de l’État, avant celui de l’Éducation Nationale. La dette qui écrase le tiers monde depuis des années arrive au Nord.
    A Liège, le CADTM propose des alternatives et milite pour un audit citoyen de la dette publique. Avec Éric Toussaint.
    Nouvelle version d’un reportage d’Antoine Chao et de Daniel Mermet.

     Programmation musicale :
    -  Anergy Afrobeat : "La dette africaine"
    -  Yves Robert : "Interêt à rester"

     Site internet du CADTM : www.cadtm.org

     Bibliographie :
    -  "Les dettes illégitimes - Quand les banques font main basse sur les politiques publiques", de François Chesnais (Raisons d’agir, 2011).
    -  "La dette ou la vie", de Eric Toussaint et Damien Millet (Aden, 2011).
    -  "Le piège de la dette publique", ATTAC (Les liens qui libèrent, 2011).
    -  "La finance imaginaire", de Geoffrey Geuens (Aden, 2011).

    Illustration : "Peasant with rice", C.K. Wilde (2008).

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